C'est un changement d'envergure dans l'enseignement supérieur marocain. Dès la rentrée 2020-2021, les étudiants en première année ne s'inscriront plus dans le sillage du système menant à la licence, puis au master, et enfin au doctorat. Cristallisé dans l'acronyme LMD, il va être supprimé au profit du système bachelor hérité des pays anglo-saxons. Objectif : mettre en adéquation l'enseignement supérieur marocain avec les universités du monde. Pour le ministre de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Saaid Amzazi, le bachelor est « le diplôme universitaire le plus répandu et le plus adopté au monde », a-t-il souligné il y a quelques jours à Marrakech.Avec le nouveau système, le gouvernement espère booster la mobilité de ses étudiants à l'international. Il l'inscrit d'ailleurs dans le sillage de la tendance actuelle signalée par l'Unesco et selon laquelle le nombre d'étudiants internationaux diplômés a augmenté de plus de 60 % entre 2005 et 2015, passant de 2,8 à 4,6 millions. Une impulsion à laquelle les Marocains contribuent largement. En France, par exemple, ils ne représentent pas moins de 12 % des étudiants étrangers et forment par là même la première communauté étudiante étrangère des universités et grandes écoles françaises. Le royaume chérifien est d'ailleurs le 12e pays le plus mobile au sein de l'OCDE.Lire aussi Luis Lopez :...
Maroc: exit le système LMD, bienvenue à celui du bachelor
information fournie par Le Point 23/01/2020 à 09:53

A lire aussi
-
Les sympathisants du candidat d'extrême droite George Simion, représentant de l'Alliance pour l'unité des Roumains (AUR), se sont rassemblés devant le QG de campagne du candidat à Bucarest après l'annonce des premiers sondages de sortie des urnes le donnant loin ... Lire la suite
-
Le candidat a changé mais l'extrême droite reste en tête: cinq mois après l'annulation choc du premier tour de la présidentielle, la Roumanie a confirmé dans un nouveau vote dimanche son virage nationaliste. George Simion, fan de Donald Trump qui se rêve en "président ... Lire la suite
-
Au menu : les violences du 1er mai contre des élus socialistes, les premières crispations au sein du Rassemblement national, et l’interview de François Bayrou au Journal du dimanche, il évoque entre autres son souhait de soumettre les finances de l’Etat à référendum. ... Lire la suite
-
Dans un geste politique inédit, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Joseph Kabila signent une déclaration commune dénonçant la mauvaise gouvernance et la dérive autoritaire du régime de Félix Tshisekedi. Ils appellent à un dialogue national pour sortir ... Lire la suite
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer